Fred Jacques, un pédophile ayant agressé une enfant pendant près de deux ans, purgera une peine de prison de 90 jours les fins de semaine seulement. "Une peine de prison aussi clémente pour un agresseur d'enfant, c'est scandaleux", me direz-vous. Et vous aurez raison. Mais pourquoi s'en tire-t-il à si bon compte? Parce qu’il a fait du bénévolat auprès de femmes victimes de violence conjugale, nous apprend le Journal de Montréal du 16 avril dernier.

La victime avait neuf ans au début des agressions. Elle a été violée par le pédophile pendant 21 mois. Sa vie a été détruite par cet homme pervers. Et qu’en dit la Justice? Pas grand-chose. Des voleurs et des fraudeurs ont eu des peines de prison bien pires.

Qu’est-ce qui peut bien s’être passé dans la tête de la juge pour donner une peine aussi clémente à un homme ayant commis des actions aussi atroces? Où est la justice? Où est le glaive de la justice? Qui prend la défense de la victime, une fillette de neuf ans qui aura vécu avec de la honte, de la colère, de la tristesse et de la culpabilité pour le restant de ses jours?

Décidément, la juge a pris la défense du condamné en lui donnant une sentence très clémente, comme si c’était lui, la victime. C’est une énorme erreur de jugement de la part de la magistrate. C’est aussi une réussite pour le pédophile qui aura réussi à manipuler la justice comme il aura manipulé la victime.

En termes clairs, c’est dégueulasse. Dégueulasse de prendre le parti des agresseurs plutôt que celui des victimes. Dégueulasse de prendre le parti d’un manipulateur plutôt que celui d’une innocente.

Madame la juge, vous avez beau être bardée de diplômes et occuper un poste important, si vous protégez un pervers, vous dénaturez la justice.

Et Madame la victime, toutes mes condoléances à vous et à votre famille. Sachez que je suis à vos côtés. Tout le Québec est derrière vous. Ce que vous avez vécu est atroce. Mais vous avez droit au bonheur. Et je vous le souhaite de tout mon cœur. Respect.