Le Québec, l’islamisme et les crimes d’honneur
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Le Québec, l’islamisme et les crimes d’honneur

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Le Québec, l’islamisme et les crimes d’honneur

Dans les deux dernières semaines, le Journal de Montréal a rapporté que deux crimes liés à l’honneur sont survenus au Québec. Une adolescente musulmane de Kirkland a été kidnappée sur son lieu de travail par ses frères et un complice parce qu’elle refusait de se soumettre à l’ultra-conservatisme de sa famille. Un jeune Québécois de Sherbrooke a été battu par un homme musulman et ses trois fils parce qu’il aurait dragué une jeune femme de leur famille.

Le premier ministre Justin Trudeau a beau répéter qu’il n’y a aucun problème avec l’immigration musulmane, la réalité est tout autre. Selon l’Observatoire sur la radicalité, il y avait environ 5000 musulmans radicaux au Québec en 2016, mais ce nombre a certainement augmenté depuis. Quatre d’entre eux sont des imams controversés connus : Adil Charkaoui, Ahmed Kandil, Hamza Chaoui et Foudil Selmoune. Ces ministres du culte enseignent la violence, la haine, la misogynie, le sexisme, l’homophobie et la transphobie. Pourquoi les gouvernements du Québec et du Canada les tolèrent-ils? Les idéologies salafistes, wahabites et fréristes n’ont pas leur place au Québec. Ici, c’est le pacifisme, la justice et l’égalité qui priment.

Pour en revenir aux deux incidents malheureux, il est évident que les musulmans qui vivent au Québec devraient s’adapter. Les plus conservateurs et les plus religieux doivent impérativement changer de mentalité pour apprendre à respecter leur prochain et à l’accueillir dans la dignité et l’amour. J’en ai marre que des médias comme La Presse ou Radio-Canada nous chantent le refrain du vivre-ensemble harmonieux sans jamais remettre en question la discrimination intrinsèque du radicalisme musulman. Car les événements choquants des dernières semaines ne sont que la pointe de l’iceberg de toutes les situations où des hommes et des femmes sont victimes de l’islamisme et de sa culture de l’honneur.

Il devrait être clair, qu’ici, au Québec, les hommes et les femmes sont égaux et que les hétérosexuels et les homosexuels le sont aussi. Pourtant, j’ai connu des dizaines de familles musulmanes dans ma grande ville natale québécoise. Dans seulement trois d’entre elles, toutes les femmes étaient voilées. Dans la plupart, la religion n’était pratiquée que peu ou moyennement, voire pas du tout. Mon expérience de bénévolat dans un quartier multiethnique m’a ouvert les yeux sur le fait que l’incitation à la haine et au mépris véhiculé par les imams radicaux n’est pas partagée par la grande majorité des musulmans d’ici. Même la plupart des femmes voilées ne veulent pas que l’on importe le sexisme de l’Arabie Saoudite au Québec. Il est clair que des travailleurs de rue doivent sensibiliser la communauté musulmane au respect des lois québécoises, en particulier celles qui touchent à la dignité des femmes et des homosexuels.

Qu’on se le tienne pour dit, le Québec n’accepte pas, n’a jamais accepté et n’acceptera jamais la pression psychologique et la violence physique liées à l’honneur. Le voile en est le symbole politique et religieux et, malheureusement, de plus en plus de femmes le portent par refus de l’intégration. Si au moins les cours d’Éthique et culture religieuse ne montraient pas que des femmes voilées, on pourrait dialoguer sur la discrimination contre les femmes dans l’islam en classe. Vivement une réforme de ce cours bancal!

La solution face aux crimes d’honneur est la dénonciation des comportements haineux et violents à la police, mais aussi l’enseignement de l’amour du prochain et du respect des autres à l’école. Et si un immigrant refuse de respecter nos lois égalitaires, alors on devrait pouvoir l’expulser du pays. Que le gouvernement se lève et agisse!



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