Pour en finir avec l'islamisme au Québec
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Pour en finir avec l'islamisme au Québec

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Pour en finir avec l'islamisme au Québec

Le Québec accueille chaque année environ 50 000 immigrants dont de nombreux ressortissants de pays musulmans. Lorsque ces derniers immigrent chez nous, ils emmènent dans leurs bagages leur culture et leur religion. D’un côté, cette situation nous permet de connaître de nombreuses formes d’art comme la cuisine, la musique, la danse, les arts visuels, la littérature, le théâtre et le cinéma d’autres pays.  Un tel enrichissement culturel permet de voyager sans se déplacer. C’est un atout pour tous les Québécois, qu’ils soient de souche ou d’ailleurs. D’un autre côté, l’intégration des immigrants ne se fait pas sans heurts. Les nouveaux arrivants doivent apprendre le français, trouver un emploi et laisser derrière eux les discriminations considérées normales dans leur pays d’origine.

Et c’est là que le bât blesse. En islam, les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Dans la plupart des pays musulmans, un homme peut épouser jusqu’à quatre femmes en même temps. La femme n’a droit au divorce que selon certains critères bien précis alors que l’homme y a droit facilement. La femme doit se couvrir de la tête aux pieds, sauf pour le visage et les mains, alors que l’homme ne doit couvrir que la région entre le nombril et le genou. La violence conjugale est considérée comme une affaire privée, l’homme étant le chef absolu de la famille. La femme n’a pas le droit de signer un contrat sans l’accord de son tuteur légal, elle est considérée comme mineure toute sa vie. Lorsque le père de famille meurt, la fille reçoit la moitié de l’héritage de son frère. L’homme musulman peut épouser une femme juive ou chrétienne alors que la femme musulmane doit épouser un autre musulman. Toutes ces discriminations sont dues à la charia, la loi islamique, qui considère que la femme est inférieure à l’homme.

Et ça ne s’arrête pas là! Dans tous les pays musulmans, l’homosexualité est interdite. Les gais doivent se cacher pour entretenir une relation amoureuse en restant officiellement célibataire ou en se mariant avec une femme pour ne pas éveiller les soupçons. Les membres des communautés LGBT sont emprisonnés s’ils sont reconnus coupables de relation homosexuelle.

Dans la même veine, les chrétiens et les juifs sont aussi discriminés en terre musulmane. Ils doivent payer un impôt important et ne peuvent pas travailler pour le gouvernement. Les minorités religieuses peuvent être visées par des actes terroristes commis par des milices gouvernementales ou des groupes religieux extrémistes.

Ainsi, en arrivant au Québec, bien des immigrants croient que les discriminations qui font partie de leur religion et leur culture sont normales. En discutant avec des femmes voilées du Québec, je me suis rendu compte que leur endoctrinement religieux venait de leur famille. Le plus souvent, c’est la mère, elle-même voilée, qui oblige sa fille à porter le voile dès la puberté ou avant en lui expliquant que montrer ses cheveux en public est un déshonneur pour la famille. On pourrait croire à tort que ce ne sont que les hommes qui mettent de la pression sur les femmes pour qu’elles se voilent, mais, en fait, les mères, les grandes sœurs et les tantes jouent aussi un rôle crucial dans l’endoctrinement des jeunes filles. L’idée derrière le voile est qu’une femme qui montre ses cheveux, ses bras et ses jambes en public veut attirer les regards des hommes et, donc, avoir des relations sexuelles avec eux. La meilleure façon de contrôler psychologiquement et physiquement la femme est de la couvrir pour s’assurer de protéger sa virginité et, conséquemment, l’honneur de sa famille. Les jeunes filles acceptent cette situation parce qu’elles baignent dans cette mentalité depuis toujours.

Évidemment, le poids des traditions ne s’arrête pas au voile. On pourrait également citer l’excision, la polygamie, l’interdiction d’aller à la piscine, la quasi-interdiction du divorce et la surveillance des allées et venues des femmes. Si l’excision et la polygamie sont interdites au Canada, ces coutumes barbares existent quand même à cause de l’immigration en provenance de nombreuses régions de la planète, dont des pays musulmans. Quant aux autres traditions misogynes citées ci-dessus, elles sont légion au Québec parce que le gouvernement les tolère au nom de la liberté religieuse. Les Québécois ne disent rien parce qu’ils craignent de passer pour des racistes islamophobes quand ils ne font que défendre le droit à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Un exemple? Depuis quelques années, quand je vais à la piscine dans ma grande ville natale, j’aperçois des femmes voilées sur le bord de l’eau qui regardent d’un air triste leur mari, leurs enfants et les autres familles s’amuser dans la piscine. Elles seules ne peuvent pas se baigner à cause de lois religieuses misogynes. Aucune loi québécoise n’empêche cette pratique discriminatoire envers les femmes même s’il s’agit d’une pratique sexiste et rétrograde.

Un autre exemple : quand un couple musulman vit une crise, il demande le plus souvent l’aide d’un imam. Ce dernier appliquera donc les préceptes de l’islam conservateur en cas de conflit conjugal : c’est l’homme qui a le dernier mot. La femme doit être soumise, obéir à son mari. Il n’y a donc pas d’égalité dans le couple islamiste. Et seul l’homme peut demander le divorce pour n’importe quelle raison, la femme peut le faire seulement si certaines conditions précises sont réunies.

Selon mes observations, les femmes qui veulent échapper aux coutumes sexistes de l’islamisme doivent le faire en cachette. Ainsi, lorsque j’étais au secondaire, j’ai connu trois sœurs musulmanes qui enlevaient leur voile dans des partys privés du samedi soir pour boire de la bière et fumer du cannabis. En semaine, elles juraient pourtant que leur voilement était leur choix et qu’elles n’avaient jamais touché à l’alcool ou à la drogue. L’aînée des trois sœurs a finalement enlevé le voile après avoir quitté le domicile familial.

Récemment, deux événements, un enlèvement à Kirkland et un passage à tabac à Sherbrooke, ont mis de l’avant au Québec les crimes commis au nom de l’honneur par des ressortissants musulmans. Ce qu’il faudrait, c’est que les femmes issues des communautés arabes et musulmanes du Québec se lèvent et prennent la parole contre le sexisme, la misogynie et la discrimination dont elles sont victimes. Il faut que les femmes musulmanes déchirent leur voile en public et en privé. Car porter le voile, c’est comme porter une cage sur la tête : c’est une prison mentale et physique. Que la quête de liberté commence!



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